Durant cette période, le ministre a eu des rencontres avec des dirigeants d’entreprises qui n’étaient pas à son ordre du jour officiel et au cours desquelles il a mené des actions contraires à celles du gouvernement, plutôt hostile à une entreprise visée par les services de prévention des fraudes. Comme vous pouvez le voir dans notre reportage en tête d’article, nous avons interrogé des chauffeurs de taxi parisiens au lendemain de ces révélations. Au micro du HuffPost, ils dénoncent “la trahison” et la “complicité” de l’ancien ministre. “Cela ne me surprend pas du tout au sujet des politiciens. Il ne faut pas s’étonner que les gens ne votent plus », déplore Michel, le chauffeur. “On a remonté le temps et là, ça confirme qu’il y avait une certaine complicité gouvernementale”, renchérit son collègue Ahmed, rencontré devant la gare de l’Est. Les chauffeurs mettent également à mal les arguments pro-Uber avancés par Emmanuel Macron lors de sa première campagne présidentielle, qui a précisé à Mediapart que le service offre des opportunités d’emploi aux jeunes de banlieue. « Les jeunes ont aussi besoin de sécurité. Je pense que c’était un peu un cadeau empoisonné”, conclut Franck. Voir aussi sur Le HuffPost : « Vous avez été payé pour ça… » Les livreurs se rebellent contre le mépris et la violence