Quelques jours après l’explosion des “dossiers Uber”, qui ont révélé les liens privilégiés entre la société VTC et Emmanuel Macron lorsqu’il était à Bercy, une nouvelle enquête fait la lumière sur les relations douteuses entre l’ancien ministre des Finances et plusieurs géants du numérique. Les documents administratifs qui Médiapart il a pu obtenir l’intervention d’un officier des affaires publiques de la société américaine, Jean Gonié, dans la préparation de cette campagne. Ce dernier aurait “pousser” publier “faire de la France un champion du e-commerce et de la logistique”explique les médias en ligne. Cela ferait l’affaire. “pendant la campagne présidentielle, dans le cadre des groupes de travail d’En Marche auxquels il a participé”est écrit dans une note envoyée à Emmanuel Macron par son conseiller “institutions, action publique et transition numérique” dans le l’Elysées de 2017 à 2019, par Fabrice Aubert. Une proximité problématique alors même que ces entreprises sont soumises à des redressements fiscaux et à la “taxe Gaffa” promise par l’exécutif “Pendant cinq ans, nous ne verrons pas le jour, mais seront remplacés par une taxe mondiale sur les multinationales”Je me souviens Médiapart.
“Absolument rien à voir” avec Uber
Il s’agit de la deuxième intervention majeure d’un lobbyiste d’entreprise dans l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron que les enquêtes journalistiques révèlent ces derniers jours. Lundi, le Guardian a rapporté que Mark MacGann, alors l’un des lobbyistes d’Uber, avait personnellement aidé le ministre des Finances à lever des fonds pour son premier parti en 2016, La République en marche. Dans les médias britanniques, Mark MacGann – également lanceur d’alerte “Uber Files” – a toutefois souligné que son soutien au président français était une décision personnelle et n’avait aucune « Absolument rien à voir » avec la société VTC. La raison : les deux hommes s’apprécient, échangeant régulièrement des SMS jusqu’en avril.