JUSTICE – Victoire judiciaire du ministre de l’Intérieur. Ce lundi 11 juillet, il a été révélé que Gérald Darmanin avait nié les allégations de viol portées contre lui, mais pour lesquelles il n’a jamais été inculpé. C’est BFMTV qui a d’abord fourni l’information, qui a ensuite été confirmée par les avocats du ministre, les capitaines Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur, ainsi qu’une source judiciaire de l’Agence France presse. “Pour la quatrième fois en cinq ans, la justice confirme qu’aucune faute ne peut être reprochée à M. Gérald Darmanin”, écrivent Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur, comme le rapportent BFMTV. #Darmanin : Déclaration des avocats du Ministre : « Pour la quatrième fois en cinq ans, la justice confirme qu’aucune faute ne peut être reprochée à M. Gérald Darmanin. – Vincent Vantighem (@vvantighem) 11 juillet 2022 Depuis 2017, le locataire de la place Beauvau faisait l’objet d’une plainte pour viol, harcèlement sexuel et abus de confiance déposée par Sophie Patterson-Spatz pour des événements remontant à 2009. Après de longues discussions procédurales et des investigations judiciaires, en janvier dernier, le parquet avait demandé la révocation en faveur du ministre. L’ordonnance, rendue le 8 juillet, acquitte totalement Gérald Darmanin.
Relation sexuelle acceptable
Ces dernières années, l’ancien maire de Tourcoing a été fortement critiqué par certains membres de l’opposition et de la société civile après que les accusations ont été rendues publiques. Sophie Patterson-Spatz a expliqué qu’elle avait contacté l’élue, qui occupait alors un poste à l’UMP, pour tenter de faire réviser une condamnation judiciaire à son encontre (extorsion et appels malveillants contre un ex-partenaire). Selon sa version, c’est alors que Gérald Darmanin l’aurait soutenu du ministère de la Justice en échange de faveurs sexuelles. Confronté aux enquêteurs début 2018, le ministre avait alors confirmé la relation sexuelle mais écarté toute spéculation. Devant les enquêteurs, il a précisé que la relation avait eu lieu “à l’initiative” de Sophie Patterson-Spatz et qu’elle y avait consenti. Il a ensuite longuement confronté le plaignant en mars 2021, sans inciter les enquêteurs à poursuivre. En décembre 2020, il n’avait été placé que sur le statut de témoin assistant. Voir aussi sur HuffPost : Abad, Darmanin… Rage féministe contre le « gouvernement de la honte »