Interrogée par un élu de l’opposition sur « l’augmentation du nombre de rats dans les lieux publics », Dučka Markovic, également déléguée du 18e arrondissement pour la protection des animaux, reconnaît que « les actions menées jusqu’à présent non elles ne fonctionnent pas et elles sont très chers. Cependant, dit-il, une nouvelle façon de lutter contre ces rongeurs envahissants pourrait être de leur donner l’espace qu’ils méritent dans les rues.
Les rats, “aides au contrôle des déchets”
Pour le conseiller, l’utilité des rats est supérieure au mal qu’ils sont susceptibles de causer. “Une première estimation est déjà de constater le rôle que les surmulots jouent chaque jour dans les égouts en vidant plusieurs centaines de tonnes de déchets et en débouchant les canalisations”, argumente-t-il. En ce sens, les rats sont, poursuit Douchka Markovic, « nos assistants dans la gestion des déchets. Quelques voix se font entendre dans l’assemblée. « Nous devons nous interroger sur les rats bruns et leur mode de vie. » Douchka Markovic, Conseiller de Paris Une symbiose entre l’homme et le rat ? L’élu veut y croire. “Il faut changer de paradigme, il faut s’interroger sur de nouvelles méthodes efficaces et non létales”, plaide-t-il. Il faut se questionner sur les rats bruns et leur mode de vie, mieux les connaître pour trouver des méthodes efficaces et éthiques. » Douchka Markovic propose pour cela des expériences mettant davantage l’accent sur le nettoyage de la ville que sur la localisation des rats. “Un rapport scientifique sera rédigé” à l’issue de ces études, qui devra s’accompagner du “bouchage des trous permettant aux surmulots de grimper sur les bâtiments” ainsi que “de la pose de filets à certains endroits”. . Un discours “lunaire”, jugé comme une réaction par le conseiller d’opposition Paul Hatte qui avait mis l’affaire sur la table du Conseil. Sympathisants, électeurs de droite et défenseurs du mouvement #SaccageParis s’interrogent également sur la position de l’élu bestialiste surréaliste, quand certains internautes préfèrent se moquer de lui. Pour stopper la surpopulation des #surmulots, il va falloir des surchats – Rabbi G. (@RabbinAvZemmour) 8 juillet 2022 Qu’on le veuille ou non, la proposition de Douchka Markovic n’exige pas, première, au repos. Il suggère que nous restions attentifs au bien-être animal en nous concentrant sur les études scientifiques. “Un peu facile d’ignorer les solutions proposées pour mettre en évidence les observations les plus simples dans le dessin animé”, estime un défenseur du bien-être animal qui plaide sa cause sur Twitter, au milieu d’un flot de critiques.