Les débats houleux sur la motion de censure, qui se sont déroulés dans l’après-midi du lundi 11 juillet, se sont poursuivis jusque tard dans la soirée lors de l’examen du projet de loi Covid-19. Bien que court, ce texte qui marque la fin de l’état d’urgence sanitaire, prévue le 31 juillet, tout en maintenant certaines mesures, a fait l’objet d’une nouvelle confrontation entre la majorité et les députés de l’Union nouvelle. folklorique, écologique et sociale (Nupes).
Contrairement à la motion de censure où les Nupes se sont retrouvés seuls, les députés du Rassemblement national (RN) se sont cette fois unis dans leur opposition aux mesures du gouvernement aux élus de gauche, lors d’une séance parfois électrique, présidée par le RN. vice-président de l’Assemblée, Sébastien Chenu.
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A travers ce projet de loi sanitaire, le premier à être examiné dans cette 16e législature, le gouvernement entend prolonger jusqu’au 31 janvier 2023 deux mesures techniques, l’une à l’élargissement des systèmes d’information et de surveillance de l’épidémie et l’autre à la possibilité de rétablir le contrôle des déplacements. . « vers ou depuis » la France, la Corse ou les collectivités d’outre-mer. Alors que le gouvernement entendait prolonger ces mesures jusqu’au 31 mars 2023, le ministre de la santé, François Brown, a annoncé lundi soir dans le Demi-cercle qu’il “rejoignait le calendrier” du 31 janvier voté par les députés de la commission. Un “compromis” qui illustre “la nouvelle méthode” soutenue par l’exécutif et “inaugure de nouvelles manières de légiférer”, s’est félicitée la rapporteure du texte, la députée de la Renaissance Caroline Abadie.
“Voyage législatif forcé”
Avertissant d’une épidémie qui “est toujours là”, M. Braun a réitéré son opposition à la réinsertion des personnels des établissements de santé non vaccinés contre le Covid-19 – environ 12.000 personnes (soignants mais aussi personnels techniques et médicaux). administrative) – qui selon lui “n’est pas à l’ordre du jour” au vu de la situation épidémique, suscitant la réprobation dans les rangs du RN. Or, avant l’examen de la centaine d’amendements déposés, qui a été reporté à mardi, la séance a été caractérisée lundi soir par le débat sur la proposition de rejet préalable du texte, déposée par la députée La France insoumise de Seine-Saint- Denise Rachel Garrido. Dans la tribune, l’électeur s’est notamment plaint de la procédure rapide utilisée par le gouvernement pour examiner ce texte. Un “voyage législatif dans une voie forcée est d’autant plus surprenant” que le texte ne prévoit pas de mesures d’urgence, a-t-elle déclaré. Il vous reste 28,4% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.